Digital Grotesque

Par l’utilisation de la technologie d’impression 3D à partir de « grès » (du sable agloméré pour former une roche solide) sur de larges dimensions, 16 m² de surface pour 3,2 m de haut, Michael Hansmeyer et Benjamin Dillenburger ont développé un concept d’architecture qu’ils veulent incassable où les éléments architecturaux et de décors sont générés selon des algorithmes mathématiques donnant des formes symétriques à la fois synthétiques et organiques :

Plus d’infos sur le site du projet (en anglais) : digital-grotesque.com

Li Hongbo : Out Of Paper

Li Hongbo est un artiste chinois particulier. De son ancien métier d’éditeur de livres, il a gardé l’amour du papier qu’il sculpte maintenant mais d’une façon particulière comme expliqué dans la vidéo : les feuilles de papiers sont en premier collées entre elles mais de de la même façon que les guirlandes de papier. La masse de papier obtenue est ensuite sculptée presque à la façon d’un morceau de bois puis éventuellement peinte. Tout ce processus donne ces statues étranges et déformables :

httpv://youtu.be/gttdbqX4SWA

Sculpture avec ferrofluide

Le designer David Markus a conçu une sculpture nommée Ferrite avec un fluide magnétique noir nageant dans un autre liquide neutre et transparent dans une structure en verre et métal. Une sorte de lampe lava magnétique avec laquelle on peut jouer avec des aimants pour attirer le ferrofluide et le modeler selon les champs magnétiques :

httpv://youtu.be/IqfJTihzNQY

Après l’impression 3D, voici la modélisation anti-gravité avec Mataerial !

Je vous rassure, il n’y a aucune violation des lois physiques de la gravitation se cachant sous le concept de modélisation anti-gravité : il s’agit un nouveau principe d’impression en trois dimensions où au lieu d’imprimer les objets comme des empilements de couches en hauteur, un robot crée des formes complexes en déplaçant la tête d’impression dans l’espace. Pour rendre cela possible, MATAERIAL le robot conçu par Petr Novikov, Saša Jokić du Institute for Advanced Architecture of Catalonia (IAAC) et le Joris Laarman Studio, utilise en lieu et place des fils de thermoplastiques chauffées des imprmantes 3D classiques, deux polymères qui en se mélangeant dans la tête d’impression vont durcir quasi-instantanément des la sortie de la buse d’éjection.

Le système encore en plein développement permet d’ors et déjà de gérer la couleur de l’élément imprimer par injection de colorants :

Les concepteurs de Mataerial envisagent même l’utilisation de plusieurs robots en conjonction pour la création de structures plus importantes comme de grandes sculptures ou même des pavillons !