Digital Grotesque

Par l’utilisation de la technologie d’impression 3D à partir de « grès » (du sable agloméré pour former une roche solide) sur de larges dimensions, 16 m² de surface pour 3,2 m de haut, Michael Hansmeyer et Benjamin Dillenburger ont développé un concept d’architecture qu’ils veulent incassable où les éléments architecturaux et de décors sont générés selon des algorithmes mathématiques donnant des formes symétriques à la fois synthétiques et organiques :

Plus d’infos sur le site du projet (en anglais) : digital-grotesque.com

Des micro batteries par impression 3D

Des chercheurs du Wyss Institute de l’université de Harvard ont utilisé l’impression 3D avec des encres spéciales pour créer des anodes et cathodes ultra-miniaturisées dont l’épaisseur est inférieure à celle d’un cheveux, constituant une batterie d’une taille inférieure à un grain de sable :

Une vue en image de synthèse de la batterie

La complexité a été de concevoir des encres spéciales pouvant être extrudées au travers de la très fine tête d’impression mais ce solidifiant rapidement pour garder leur forme et ayant les propriétés physico-chimiques et électriques nécessaires à la constitution d’une batterie.

Les éléments imprimés assemblés pour former la batterie

 La miniaturisation extrême permet de concevoir de toutes petites batteries pouvant révolutionner la micro robotique jusqu’ici resté souvent au stade expérimental à cause justement de source d’énergie suffisamment petite pour être embarquée.

Plus d’information en anglais ici : http://wyss.harvard.edu/viewpressrelease/114/

Après l’impression 3D, voici la modélisation anti-gravité avec Mataerial !

Je vous rassure, il n’y a aucune violation des lois physiques de la gravitation se cachant sous le concept de modélisation anti-gravité : il s’agit un nouveau principe d’impression en trois dimensions où au lieu d’imprimer les objets comme des empilements de couches en hauteur, un robot crée des formes complexes en déplaçant la tête d’impression dans l’espace. Pour rendre cela possible, MATAERIAL le robot conçu par Petr Novikov, Saša Jokić du Institute for Advanced Architecture of Catalonia (IAAC) et le Joris Laarman Studio, utilise en lieu et place des fils de thermoplastiques chauffées des imprmantes 3D classiques, deux polymères qui en se mélangeant dans la tête d’impression vont durcir quasi-instantanément des la sortie de la buse d’éjection.

Le système encore en plein développement permet d’ors et déjà de gérer la couleur de l’élément imprimer par injection de colorants :

Les concepteurs de Mataerial envisagent même l’utilisation de plusieurs robots en conjonction pour la création de structures plus importantes comme de grandes sculptures ou même des pavillons !

Robohand : des prothèses de mains faites par impression 3D

Richard Van As est un ancien charpentier vivant en Afrique du Sud qui à perdu quatre doigts lors d’un accident du travail, ce qui représente un gros handicap dans sa profession. Il a décidé de mettre en œuvre tous les moyens à sa disposition pour palier à ceux-ci et de se construire une prothèse mécanique. Il s’est alors tourné vers l’impression 3D pour réaliser la majorité des pièces aux formes complexes nécessaires à son projet.

Depuis, il a monté l’association « Robohand » et réalise des prothèses du même type pour d’autres personnes et notamment des enfants :

httpv://youtu.be/WT3772yhr0o

Une illustration du bon coté de cette technologie dont l’image a été mise à mal récemment par ceux qui veulent l’utiliser pour faire des armes à feu. La technologie n’est pas mauvaise ou bonne en soi, cela dépend uniquement de ce que l’on en fait.

Graver un disque audio dans du bois

Amanda Ghassaei aime explorer et expérimenter ce qui concerne l’audio. Elle fait partie du mouvement DIY (Do It Yourself : « faite le vous-même ») et travaille pour le site instructables.com.

Dans son dernier projet, elle utilise une machine à découper laser pour graver des disques audio  dans du bois, de l’ébène ou du plastique acrylique  :

Pour palier la limite de précision de la machine de gravure, la dynamique est fortement réduite ainsi que la fréquence maximale qui est limitée à 4,5 KHz (notre oreille peut percevoir jusqu’à environ 20 KHz) ce qui fait que le son semble sorti d’une vielle radio en limite de réception 😀

Quelques exemples de ces gravures :

  • Radiohead – Idiothèque sur du bois :
  • Velvet Underground and Nico – Femme fatale sur ébène : httpv://youtu.be/94edKeWNfaM
  • Velvet Underground – Sunday Morning sur ébène :

Vous trouverez toutes les informations sur la procédure et même les fichiers sources à télécharger pour graver vous même vos disques si tant est que vous ayez accès à une telle machine ici : http://www.instructables.com/id/Laser-Cut-Record/

Elle avait aussi auparavant tenté l’impression 3D pour la gravure de disques audio avec le même principe de réduction de la qualité audio pour rester dans la limite de la résoution de l’imprimante :

httpv://youtu.be/IQi8FUsZ8OY

Les infos sur cette expérience ici : http://www.instructables.com/id/3D-Printed-Record/