De drôles d’effets avec des aimants et une pâte à modeler magnétique

Joey Shank du studio Shanks FX en association avec PBS Digital Studio filme une pâte à modeler ayant des propriétés magnétiques absorbant de forts aimants au neodynium. La pâte à modeler, attirée par les champs magnétiques donne l’impression de littéralement avaler les aimants comme un vers avalant une proie ou tel un globule blanc phagocytant une bactérie :

La pâte à modeler s’appelle d’ailleurs « Thinking Putty » (« pâte à modeler pensante ») et est vendue au États Unis : http://www.puttyworld.com/midnightcolors.html

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Durex Fundawear : le début du sexe virtuel ?

Je viens de tomber sur cette vidéo publiée par « Durexperiment », laboratoire australien de la marque anglaise Durex :

httpv://youtu.be/qb7DN3kpl2o

Ainsi donc, Durex semble bien vouloir rejoindre la science-fiction avec un système de sous-vêtements spéciaux pouvant être activés à distance par smartphone faisant ressentir des stimuli électriques à l’intensité variable aux endroits voulus par le partenaire lorsque celui-ci effleure la zone représentée sur l’application mobile.

Le système relativement simple en fait, se compose d’une interface électronique reliée au smartphone et envoyant des impulsions électriques à des électrodes implantés aux « endroits stratégiques » sur le soutien-gorge et la culotte pour les femmes ou le boxer pour les hommes. Continuer la lecture

« Crack boursier » au lieu de « krach boursier » ?

Bon, j’abuse un peu dans le titre pour le jeu de mot, il s’agit de cocaïne pour le Professeur David Nutt.

En effet, ce professeur universitaire en neuropsychopharmacologie à l’Imperial College de Londre, et ancien référant du gouvernement a donné une interview dans le Sunday Times, en partie reprise dans The Indepandant. Il y déclare donc que « les banquiers prennent de la cocaïne et nous ont mis dans ce désordre terrible » parlant de la crise financière, rajoutant que la drogue les a conduit à des « excès de confiance » (« overconfident » dans le texte original), leur faisant prendre des risques exagérés.

Il affirme que la cocaïne est « parfaite » pour une « culture banquière d’exaltation et du toujours plus », la cocaïne étant une drogue du « toujours plus ». Il poursuit l’interview en déclarant que l’abus de cocaïne a conduit à l’effondrement du système financier actuel, ainsi que le krach de la banque Baring en 1995.

Même si il est loin d’être le premier à affirmer cela, et que on a tous en tête le cliché du trader se droguant pour tenir la pression, il faut savoir que le David Nutt est un personnage assez controversé : il a été limogé de son poste de conseiller du gouvernement en 2009 pour avoir déclaré que « il n’y a pas beaucoup de différences en terme de préjudices pour la santé entre monter à cheval et prendre de l’ecstasy » et que « l’ecstasy et le LSD ne sont pas plus dangereux que l’alcool ».

Sa dernière incursion dans le débat sur les drogues est tout aussi sujette à polémiques : la semaine dernière, il s’en est pris au gouvernement anglais à propos des lois relatives aux champignons hallucinogènes (interdits en 2005), au cannabis et l’ecstasy qui selon lui « entravent la recherche médicale », sont « absurdes » et « folles » en « empêchant de se procurer une substance – la psilocybine – utilisée pourtant pour traiter la dépression »…

À quand donc les contrôles anti-dopage et anti-drogue dans les banques ? 😀

Voir au travers d’un cerveau

Afin de visualiser de manière fine les structures du cerveau, des chercheurs de l’Université de Stanford ont eu l’idée de la rendre transparent afin que celui ci puisse être observé à l’aide d’un microscope optique en utilisant des anticorps fluorescents pour visualiser les neurones.

httpv://youtu.be/c-NMfp13Uug

Le cerveau comme beaucoup de tissus du corps humain est opaque à cause des lipides le constituant. Selon Nature, les chercheurs ont penser remplacer ces lipides par un hydrogel (un gel principalement constitué d’eau) qui lui est transparent à la lumière.

Ils ont ainsi placé le cerveau d’une souris dans la solution d’hydrogel e de formaldéhyde , chauffé le tout à 37°C et soumis le cerveau à un courant électrique afin que le gel remplace progressivement les lipides des tissus cérébraux. Au bout de 4 à 5 jours, ils ont alors obtenu un cerveau à la structure préservée mais rendu translucide et qui plus est, toujours perméable au grosse molécules. En utilisant des anticorps fluorescents ciblés sur les neurones, ils ont alors pu littéralement cartographier en 3D les structures et surtout le réseau neuronal.

Cette méthode d’imagerie appelée CLARITY a été aussi tentée avec succès sur le cerveau d’un enfant autiste décédé à l’age de 7 ans, et et aussi utilisable sur d’autres tissus.